Pas envie de rentrer chez moi

eh oui, parce que ce soir, ce n'est pas chez nous mais chez moi... Mon chéri est descendu en Valais et je crois qu'on ne se rejoindra que dimanche. Je suis au bureau (après une semaine de formation en achats) et vais de ce pas descendre au tissage compter les matériaux destockés mais "en production" qui doivent donc être ajoutés à l'inventaire.

Pfff, ça me fait un gros noeud dans le ventre que personne ne m'attende, que demain il faille m'atteler aux révisions sans bisous encourageants, qu'il fasse déjà nuit et qu'il n'y ait rien de bien à la télé. Alors je traîne. Quelque part, je sais bien qu'un fois franchi le seuil du foyer, je serai toute contente, toute bien dans ma tête, et puis je vais pouvoir vérifier le courrier. Appeler ma mômam. Et espérer que Didoune me donnera de ses nouvelles.

C'est pas la grande frite. Grospleindsoupe m'en a encore appris de bonnes sur l'entreprise et moi qui revenait gonflée à bloc, pleines de super idées à mettre en application dès lundi, j'ai fait pffffffiiiiiiiiiiiiouuuuuuuchchchcchhhhhh et hop, Bibi est raplapla...

De nouveau cette boule d'angoisse. Quelque part, elle ne m'a pas vraiment quittée mais cette semaine était distrayante. Et je me rends compte que mon chéri m'aide beaucoup. Puissé-je lui rendre la pareille quand ses examens approcheront... Eh oui, ce fou furieux, après un doctorat en physique, deux années de post-doc, et un début de carrière, se lance parallèlement dans un diplôme en finance. Sur trois ans. J'ai pas fini de croiser des feuilles pleines de formules sur la table de nuit...