Escapade romaine
Pendant tout le WE, j'ai entendu la voix d'Anita Ekberg résonner alors qu'elle trempe dans une fontaine romaine, LA fontaine d'ailleurs, me semble-t-il, celle de Trevi. Celle dans laquelle on jette une pièce en espérant revenir dans la ville éternelle. Nous sommes de vieux rateaux et nous sommes fait le voeu de revenir de toute façon, pour moi c'était déjà une deuxième, alors voilà, ça suffit. J'aurais bien fait un deuxième voeu. Mais hein, faut pas pousser non plus.
Mon collègue était tout dépité, il pensait que Didoune allait me faire une demande en mariage face au Colisée, mais rien de tel, mon chéri est plus rapiat que romantique! Enfin, M. a juré qu'il allait l'engueuler, que c'était pas des manières de laisser marner une aussi charmante et intelligente jeune fille, qu'il allait lui apprendre la vie à mon copain... ahah! Touchant!
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Ce soir, je mettrai les photos, si tant est qu'elles soient réussies, je n'ai même pas encore vérifié.
Vendredi,
nous avons survolé les Alpes, je suis vraiment comme une gamine en
avion, j'adore voir les paysages en tout petit, c'est d'ailleurs pour
ça aussi qu'on arrive à me motiver pour les randos en montagne, le
surplombage c'est mon truc... Bref, il faisait grand beau, on a vu le
Matterhorn (le Cervin) et le massif du Mont-Blanc, chacun était
content, mon avantage, c'est que je peux être doublement fière, bien
que nos pays d'origine n'aient pas fait grand chose pour les
déplacements de plaques tectoniques à l'époque. C'est con, la fierté
mal placée. Mais quand même, ce sont deux gros symboles, l'un pour le
Toblerone, l'autre pour être le sommet le plus élevé d'Europe...
On a atterri à Ciampino, un ancien aéroport militaire que se sont arrogés les compagnies low cost. Pas de retard, pas d'approximation sur le déroulement des opérations. Impec. Bus, métro, 2 km à pied, nous avons trouvé porte close au B&B. Co. nous avait prévenu que son gus était approximatif sur les horaires mais ça énerve Did'. Il nous propose un appart' entier pour le même prix (il est arrivé une demi-heure plus tard), c'est la basse saison, il n'a pas d'autres clients et vient de louer ce nouvel emplacement au RdC. OK, c'est pas rangé dans le salon mais le lit est fait, on ne se plaint pas, c'est immense et pour nous tout seuls ! Aménagé entièrement Ik*ea, il me montre surtout comment fonctionne la machine à espresso... Après, il nous donne quelques indications de restaus, de coins sympas, il faut absolument qu'on fasse le musée du Vatican et St Pierre, la Galleria Borghese, oui, c'est super aussi. Bref, il est trop cool, comme l'avait dit Co, un fils de bonne famille italo-anglais qui a préféré se lancer dans le B&B au lieu de travailler comme avocat, ce à quoi il s'était destiné.
On sort faire un tour, on s'arrête Piazza Venezia, devant la machine à écrire (le monument à Victor-Emmanuel II). On en fait plus ou moins le tour, on monte un peu dessus, l'expo Manet a fini la semaine dernière, dommage, on se remplit les mirettes de la vue à la nuit tombée, oh que c'est à tomber par terre! On se demande pourquoi nos amis amerloques n'ont pas aimé, ça respire l'histoire cette ville !
On se perd dans les petites rues, au hasard, et hop, on tombe sur le Panthéon. On prend notre premier apéro en face, moi au porto et lui au Martini bianco. Le fond de l'air est doux. Et on a faim.
Quelques détours plus tard, nous entrons dans la gargotte recommandée par notre "hôte". Ca ne paie pas de mine mais c'est bondé. On mange comme chez la mama, on écluse un litre de vino rosso della casa, pâtes et viande. Ca baigne dans l'huile d'olive, tout est fondant, délicieux, on se remplit la panse avec bonheur. Le tout pour 30 EUR pour deux, hum, pas mal! Le retour est euphorique...
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La suite plus tard, c'est monstrueux comme je suis assidue au boulot...