Jungle olfactive
Je suis assez sensible aux odeurs. Je ne les reconnais pas bien en mélange (les dégustations de vins, j'adoooore, mais il faut quelqu'un pour me guider et surtout me porter en sortant, voir nettoyer la voiture de ses parents...) mais je les percois. Quand j'étais plus jeune, à cause de mes allergies, j'avais tout le temps le nez bouché, c'est peut-être pour ça que maintenant ça marche bien. Bon, et puis mon appendice nasal, qui "d'un quart d'heure en tous lieux me précéde ", m'aide bien et est toujours le premier au front.
L'odeur des livres, l'odeur d'un grenier au-dessus duquel le soleil a tapé, l'odeur qui flotte dans l'air chez mes amis (la signature olfactive familiale?) et le top du top, la peau de mon chéri. Et ça me gênait au début quand il mettait le même parfum qu'un de mes anciens amoureux. Maintenant, ma mémoire s'est calmée et a assimilé que cette odeur appartenait désormais au Did' mais il a fallu un bon temps d'adaptation.
Quand je dis que je ne peux pas sentir quelqu'un, faut me croire.
Ce matin, en descendant du tram, ce fut l'horreur: l'ensilage... Aarrrrggh comme ça pue. Surtout quand on marche à 40 cm du champ... Autant j'aime l'odeur du fumier, des étables, mais l'ensilage, c'est au-dessus de mes forces. Et là, j'ai souhaité avoir le rhube des foins. The ultimate test d'adéquation avec la vie de campagne. Pas passé.
Et ma chemise tissées cahier d'école est en phase d'aération parce que j'ai passé deux heures dans un local trop enfumé hier...