Cornegidouille

je ne me rappelle soudainement plus avoir fait le trajet arrêt de tram-bureau à pied. Surtout la partie où je passe sur la route à travers champs. Hem, c'est si passionnant que ça "Annabelle" ?

Je viens de regarder par la fenêtre, il y a un gros brouillard avec le soleil qui tente une percée à coup de sabres laser mais qui n'est pas passé du côté obscur donc il reste bredouille. Et je me dis "Mince, y'avait pas ça tout à l'heure sur mon chemin" et je me rends compte, qu'en fait je n'en sais rien, j'ai levé les yeux de ma lecture juste pour traverser la rue et pour regarder si y'avait pas un collègue malicieux qui ferait coucou de la fenêtre en entendant le tap tap de mes chaussures sur le macadam. Je suis débile, OK, c'est arrivé une fois en 8 mois que je viens en train maintenant. Et puis en ville, je me rends pas compte du brouillard, du moment que je vois le coucou de mon Didoune, 4 quais plus loin.

J'ai la bougeotte, je voudrais faire un mini-trip ce WE (Paris, Berlin, ?) mais ce ne serait pas raisonnable. Tant pis, on profitera de la belle arrière-saison pour aller randonner et se dire au bout de 4h, "- Zut, j'ai les jambes en plomb, en fait j'en ai marre, pas toi ? - Ouais t'as raison, le prochain bus postal, on saute dedans" comme dimanche. Ah, je l'ai pas dit, dimanche on a marché de Schwiz à Einsiedeln, 5.5h qui montent et qui descendent. OK, la suisse centrale c'est super typique mais quelque part, on est un peu blasés. Et nous n'avions plus d'eau sur la fin, nous n'avions pas pris la gourde Ovo, juste mon sac de chameau en plastoc qui ne contient qu'un litre et demi... Donc, même pas un oeil sur le super lieu de pelerinage très connu d'Einsiedeln (un truc de Vierge noire, je crois), on a foncé vers le troquet en face de la gare pour boire quelque chose (on avait aussi englouti deux litres à la fontaine, parce que chaque bled a l'eau courante publique, c'est beau la Suisse) et manger une coupe Nesselrod (de la glace vanille, de la meringue et du vermicelle de crème de marron) même pas bonne parce qu'ils avaient "oublié" la meringue. Mais comme dit mon chéri, la meilleure c'est celle qu'on a mangé en redescendant du Napf, mais la rando était crevante, y'avait tellement de brouillard en haut qu'on n'a rien vu (quelle récompense de m...) et du coup, je suis pas super motivée pour la refaire, je ferais mieux d'apprendre à faire les coupes vermicelles...

Ce soir, soirée fifille, le programme n'est pas encore défini, on verra bien.