Au-dessus d'une soupe poireaux-pommes de terre

Avant d'aller à la gym présenter mes nouveaux pas (quand les patients font leur ronde de complainte et les infirmières leur petit solo sadique-  oui, faut suivre !), je me sustente à la hâte...

Je viens d'apprendre que le mignon petit programmeur avec qui nous avions RdV demain à 9h (-17h) s'était décommandé. Putain d'enfoiré de mes deux. Il a peut-être une belle gueule, mais c'est un goujat, voilà!  J'ai placé un RdV à 7:30 exprès parce que je savais que ma journée allait être bloquée ! Sacré nom d'un chien. C'est réussi, maintenant je suis de mauvaise humeur. Oui. Parce que malgré 3h passées à bidouiller 3 imprimantes pour ne pas arriver à en faire imprimer simultanément en noir et en couleurs, avoir coupé la lisière d'un tissu aramide pendant 3h (aiguisage des ciseaux tous les 4m, on a tissé 60m...), dépanné un bug info, commandé 170Kg de matière à trop de sous aux USA, tapé la causette avec un collègue qui part à la retraite (j'en reparlerai, parce que là, y'a aussi un immense bug), couru à droite et à gauche et résolu 5 conneries de l'apprenti, j'avais encore la patate. Mais là, je ne suis plus bonne qu'à manger ma soupe. Et elle est super bonne, mais je suis barrée pour une haleine de chacal, glups ! Et demain je vais devoir me lever HYPER tôt (oui, 6:30, c'est tôt à la place de 6:45) pour aller au boulot, en voiture, pour rencontrer l'autre boulet, là. Enfin, je me console en me disant qu'il est aussi mignon... Heureusement qu'on est invités à manger demain soir, je crois que j'en ai assez du mélange poireaux-pommes de terre. Burp ! Bloup !