Voix / pas voix

j'hésite entre l'extinction totale ou la caverne sexy... enfin, j'ai pris un jour de congé, suis malade et maintenant que le linge a du finir de tourner et que je suis dans les révisions d'économie politique (la plaie... c'est super intéressant, mais chiant à apprendre), je vais pouvoir raconter notre expédition dans le val d'Aoste.
Nous sommes partis samedi matin à 8 de Martigny, après le tunnel du Grand Saint Bernard nous avons pris un cappuccino à Etroubles, chez Angelina. On a bien essayé de lui donner des idées pour aménager ses WC ( à la turque, avec un tuyau d'arrosage pour incer) mais comme elle n'aime pas récurer la merde des clients, pour elle c'est la meilleure solution... En tout cas, ses breuvages étaient à se pourlécher les babines et Did' qui n'aime pas le café a été aussi gâté avec un chocolat chaud de rêve ! On était sur les pistes de Champorcher à 13h. Forfait pas cher (14EUR l'aprèm) pour une petite station sympa. De la neige, du soleil et beaucoup de vent. A 14h, polenta au fromage pour la remise sur skis. La dernière remontée en télésiège aurait pu faire office de manège infernal. Les rafales glaciales nous faisaient joyeusement balancer dans tous les sens. On avancait de 10m et puis ils stoppaient pour reprendre et ainsi de suite. Pffffiou, petit filet glacial le long du dos quand même, c'est impressionant le tanguage quand il y a des rochers avec un minimum de neige 5 m plus bas. Nous avons savouré notre dernière descente, en particulier les petits virages serrés de la piste qui rejoint le village. Un chouette village d'ailleurs, pierres, bois et toits en ardoise, on est loin des stations industrielles. Et les moniteurs de ski italiens valent le coup d'oeil, soit dit en passant !

Vers 17h nous avons rejoint la ferme-auberge du moulin des Aravis et nous avons été agréablement surpris par l'aménagement limite luxe des chambres. On a pris l'apéro sur la mezzanine, disputé une partie de jungle speed avant de nous mettre à table...
Entrée avec, pains divers, mélange bettraves rouges-croûtons aillées, fromage frais aux épices, et surtout charcuterie à tous les étages ! Du salami, du lard, de la coppa, et surtout du lard blanc, càd que du gras, mais très parfumé, qui glisse tout seul... Combien de temps ai-je passé à enlever le gras des tranches de jambon de mon enfance ? Pour me retrouver là ...
Ensuite, des chataignes tendres à souhait, du saucisson et  du chou rouge cuits,  déglacés au jus de pommes.
Et puis des pommes de terre au four, sautées dans l'huile d'olive avec des tranches de porc ultra fines avec une sauce divine. Déjà, là, on n'en pouvait plus. Ensuite, fromages, desserts, cafés ou tisanes et liqueurs diverses (de verveine pour ma part, j'ai beaucoup son goût, en infusion, en thé froid ou en liqueur). La fatigue de l'estomac nous a conduit sans beaucoup plus de débats au fond de nos lits, sous de bonnes couettes. Tout ceci (avec une demi-bouteille de vin chacun en tout) pour 47EUR par personne,même pas mal !
à la sortie de Champorcher
Dimanche, mon angine ne me lachant pas et le vent ayant soufflé toute la nuit, j'ai décidé de ne pas skier et d'aller avec des potes qui devaient rentrer plus tôt. On a eu droit à un petit dèj presque aussi pantagruelique, mais sans surprise, des confitures diverses et variées, de la tresse maison et du gâteau choc-épices.
Nous avons pris le chemin des écoliers, nous arrêtant à Aoste pour visiter rapidos et faire des photos.
course de triporteurs !
et de l'ardoise....
Je me suis fait chouchouter par Belledochemiche le reste du dimanche alors que Didoune s'éclatait dans la poudre. Mais ça n'a pas suffit à me guérir...